Initiation à l'apithérapie
Source : https://www.apitherapiefrancophone.com

Le miel
Le miel répond à une définition précise: « Le miel est la substance sucrée naturelle produite par les abeilles de l’espèce Apis mellifera à partir du nectar de plantes ou des sécrétions provenant de parties vivantes des plantes ou des excrétions laissées sur celles-ci par des insectes suceurs, qu’elles butinent, transforment en les combinant avec des matières spécifiques propres, déposent, déshydratent, entreposent et laissent mûrir dans les rayons de la ruche. A l’exception du miel filtré, aucun pollen ou constituant propre au miel ne doit être retiré, sauf si cela est inévitable lors de l’élimination de matières organiques et inorganiques étrangères » (J.O.R.F. du 02/07/2003)
Selon la législation européenne, le miel est, par définition, un produit naturel qui ne peut contenir ni colorant, ni conservateur, ni additif d’aucune sorte. Il ne peut y avoir ni ajout ni retrait de quelque substance que ce soit.
L’indication «miel» est suivie obligatoirement de sa provenance botanique, de son origine communautaire ou extracommunautaire.
Les mélanges d’origines diverses sont autorisés et mentionnés.
Le miel est une solution très concentrée de glucides c’est-à-dire de multiples sucres simples ou composés, caractéristiques de l’origine (et seulement 15 à 20 % d’eau).
Il s’agit essentiellement de glucose et fructose, dont le rapport dans le miel avec la teneur en eau, conditionnent la cristallisation. Plus il y a de glucose plus vite le miel cristallise. Les teneurs en eau de moins de 14% rendent le miel très visqueux. Il ne cristallise plus et devient vitreux.
LA RECOLTE
Photo de Miel à operculer
Se fait en France métropolitaine du printemps à l’automne, selon la région et la flore.
L’apiculteur retire les cadres de miel totalement operculés par une fine pellicule de cire, signe de la maturité de la récolte. Il procède dans sa miellerie, idéalement conforme aux normes sanitaires, à la désoperculation manuelle ou mécanique des cadres puis à leur centrifugation. C’est l’extraction idéalement sous atmosphère sèche contrôlée par déshumidificateur.
Photo miel sur cadre
Après décantation de quelques jours du miel extrait, élimination du surnageant contenant les impuretés résiduelles, contrôle de la teneur en eau (moins de 18%), l’apiculteur peut procéder selon les besoins à la mise en fûts ou en pots de sa récolte.
Plusieurs récoltes sont possibles en particulier si l’apiculteur déplace régulièrement, géographiquement, ses ruches (on appelle cela la transhumance).
Non pasteurisé, le miel est un aliment vivant, mais qui contrairement aux vins ne se bonifie pas avec l’âge.
La date limite d’utilisation (DLU) du miel est de deux ans après son conditionnement.
COMPOSITION
Miel de nectar :
Plus d’une centaine de substances différentes, variables selon l’origine géographique, botanique, est présente dans le miel.
Le miel contient outres les sucres simples et complexes, des protéines en faible quantité (moins de 1%), provenant des pollens présents, des acides aminés, des vitamines, des enzymes, des minéraux qui représentent environ de 0,2% pour les miels de nectar, jusqu’à 1% pour les miels de miellat, des acides organiques 0,3%, principalement l’acide gluconique, des substances aromatiques ayant des propriétés antibiotiques et médicales.
Miel de Miellat :
Les miellats sont riches en maltose et sucres complexes. Ils sont récoltés par les ouvrières sur les plantes et arbres hébergeant des pucerons comme les sapins, les épicéas, les tilleuls, les chênes, les érables etc.
Ces miels sont retirés obligatoirement des colonies à l’automne par l’apiculteur car ils sont impropres à une bonne survie hivernale de la ruche.
INTERET DES MIELS
Effet prébiotique.
Aliment énergétique parfait, composé de sucres rapides facilement assimilables, le miel remplace avantageusement le sucre blanc.
Le miel a un effet prébiotique sur le corps humain, en grande partie attribuable aux oligosaccharides. Le miel stimule la croissance, l’activité, des lactobacilles, bifidobactéries, de la microflore intestinale humaine.
Effet antibactérien.
Les caractéristiques physico-chimiques du miel, son acidité (pH 3 à 5), sa forte osmolarité (capacité à extraire l’eau des cellules vivantes), sa grande viscosité, ses enzymes en font un antibactérien efficace.
De nombreuses études scientifiques de part le monde attestent de l’activité antibactérienne sur les principaux germes pathogènes comme Staphylococcus Aureus, Escherichia coli, etc. rencontrés le plus souvent sur les plaies chirurgicales.
Cette activité contribue aux propriétés cicatrisantes du miel sur les plaies, les nécroses pariétales, les brûlures y compris les lésions induites par la radiothérapie. (Travaux Pr. Bernard Descottes et Ghislaine Pautard AFA)
Appliqué sur les brûlures, ulcères, plaies ou cicatrices chirurgicales infectées, le miel se révèle d’une rapide et réelle efficacité thérapeutique.
AUTRES EFFETS
De nombreuses autres propriétés sont reconnues au miel. En particulier le miel est une source alimentaire d’antioxydants, majoritairement des flavonoïdes.
La quantité et le type de flavonoïdes trouvés dans le miel varient selon l’origine florale.
En principe les miels les plus foncés, comme celui de sarrasin, contiennent des quantités de flavonoïdes supérieures aux miels plus clairs. La consommation régulière de miel semble apporter une protection objective contre certains cancers (source: NCCAM, société Canadienne du Cancer). Cette protection serait attribuable au pouvoir antioxydant du miel, donc à sa teneur en flavonoïdes.
L’INTERET DES DIFFERENTS MIELS
Dans la pharmacopée traditionnelle chaque miel a des vertus spécifiques. (Source: Dr Hakim Le Miel, Dr Donadieu la pharmacie naturelle, Dr Becker l’Apithérapie)
Chaque miel a des vertus spécifiques, suivant l’origine des fleurs butinées.
MIEL ET PROPOLIS
Un effet synergique existe lorsque le miel est pris en association avec de la propolis. Les résultats objectifs sur les symptômes douloureux, des aphtes buccaux par exemple, sont bien supérieurs aux pastilles de tout type.
MIEL ET HUILES ESSENTIELLES
L’aromel, un mélange miel – essence ou huiles essentielles de plantes est une association thérapeutique remarquable utilisée en médecine naturelle.
LES LIMITES DE L’USAGE DU MIEL
Son usage alimentaire est déconseillé en cas de pathologies graves reconnues chez les diabétiques mal équilibrés, ayant des complications vasculaires sévères, angor instable, une artérite très évolutive. Sont aussi concernés les porteurs de lithiase urinaire oxalique, ceux ayant une hypothyroïdie non traitée, ou ceux atteints de maladies endocriniennes mal équilibrées, les porteurs d’hyperlipémies associant des anomalies métaboliques et lipidiques sévères dont une hypertriglycéridémie importante. Dans tous ces cas, un avis médical est absolument indispensable avant toute consommation régulière de miel.
Le miel répond à une définition précise: « Le miel est la substance sucrée naturelle produite par les abeilles de l’espèce Apis mellifera à partir du nectar de plantes ou des sécrétions provenant de parties vivantes des plantes ou des excrétions laissées sur celles-ci par des insectes suceurs, qu’elles butinent, transforment en les combinant avec des matières spécifiques propres, déposent, déshydratent, entreposent et laissent mûrir dans les rayons de la ruche. A l’exception du miel filtré, aucun pollen ou constituant propre au miel ne doit être retiré, sauf si cela est inévitable lors de l’élimination de matières organiques et inorganiques étrangères » (J.O.R.F. du 02/07/2003)
Selon la législation européenne, le miel est, par définition, un produit naturel qui ne peut contenir ni colorant, ni conservateur, ni additif d’aucune sorte. Il ne peut y avoir ni ajout ni retrait de quelque substance que ce soit.
L’indication «miel» est suivie obligatoirement de sa provenance botanique, de son origine communautaire ou extracommunautaire.
Les mélanges d’origines diverses sont autorisés et mentionnés.
Le miel est une solution très concentrée de glucides c’est-à-dire de multiples sucres simples ou composés, caractéristiques de l’origine (et seulement 15 à 20 % d’eau).
Il s’agit essentiellement de glucose et fructose, dont le rapport dans le miel avec la teneur en eau, conditionnent la cristallisation. Plus il y a de glucose plus vite le miel cristallise. Les teneurs en eau de moins de 14% rendent le miel très visqueux. Il ne cristallise plus et devient vitreux.
LA RECOLTE
Photo de Miel à operculer
Se fait en France métropolitaine du printemps à l’automne, selon la région et la flore.
L’apiculteur retire les cadres de miel totalement operculés par une fine pellicule de cire, signe de la maturité de la récolte. Il procède dans sa miellerie, idéalement conforme aux normes sanitaires, à la désoperculation manuelle ou mécanique des cadres puis à leur centrifugation. C’est l’extraction idéalement sous atmosphère sèche contrôlée par déshumidificateur.
Photo miel sur cadre
Après décantation de quelques jours du miel extrait, élimination du surnageant contenant les impuretés résiduelles, contrôle de la teneur en eau (moins de 18%), l’apiculteur peut procéder selon les besoins à la mise en fûts ou en pots de sa récolte.
Plusieurs récoltes sont possibles en particulier si l’apiculteur déplace régulièrement, géographiquement, ses ruches (on appelle cela la transhumance).
Non pasteurisé, le miel est un aliment vivant, mais qui contrairement aux vins ne se bonifie pas avec l’âge.
La date limite d’utilisation (DLU) du miel est de deux ans après son conditionnement.
COMPOSITION
Miel de nectar :
Plus d’une centaine de substances différentes, variables selon l’origine géographique, botanique, est présente dans le miel.
Le miel contient outres les sucres simples et complexes, des protéines en faible quantité (moins de 1%), provenant des pollens présents, des acides aminés, des vitamines, des enzymes, des minéraux qui représentent environ de 0,2% pour les miels de nectar, jusqu’à 1% pour les miels de miellat, des acides organiques 0,3%, principalement l’acide gluconique, des substances aromatiques ayant des propriétés antibiotiques et médicales.
Miel de Miellat :
Les miellats sont riches en maltose et sucres complexes. Ils sont récoltés par les ouvrières sur les plantes et arbres hébergeant des pucerons comme les sapins, les épicéas, les tilleuls, les chênes, les érables etc.
Ces miels sont retirés obligatoirement des colonies à l’automne par l’apiculteur car ils sont impropres à une bonne survie hivernale de la ruche.
INTERET DES MIELS
Effet prébiotique.
Aliment énergétique parfait, composé de sucres rapides facilement assimilables, le miel remplace avantageusement le sucre blanc.
Le miel a un effet prébiotique sur le corps humain, en grande partie attribuable aux oligosaccharides. Le miel stimule la croissance, l’activité, des lactobacilles, bifidobactéries, de la microflore intestinale humaine.
Effet antibactérien.
Les caractéristiques physico-chimiques du miel, son acidité (pH 3 à 5), sa forte osmolarité (capacité à extraire l’eau des cellules vivantes), sa grande viscosité, ses enzymes en font un antibactérien efficace.
De nombreuses études scientifiques de part le monde attestent de l’activité antibactérienne sur les principaux germes pathogènes comme Staphylococcus Aureus, Escherichia coli, etc. rencontrés le plus souvent sur les plaies chirurgicales.
Cette activité contribue aux propriétés cicatrisantes du miel sur les plaies, les nécroses pariétales, les brûlures y compris les lésions induites par la radiothérapie. (Travaux Pr. Bernard Descottes et Ghislaine Pautard AFA)
Appliqué sur les brûlures, ulcères, plaies ou cicatrices chirurgicales infectées, le miel se révèle d’une rapide et réelle efficacité thérapeutique.
AUTRES EFFETS
De nombreuses autres propriétés sont reconnues au miel. En particulier le miel est une source alimentaire d’antioxydants, majoritairement des flavonoïdes.
La quantité et le type de flavonoïdes trouvés dans le miel varient selon l’origine florale.
En principe les miels les plus foncés, comme celui de sarrasin, contiennent des quantités de flavonoïdes supérieures aux miels plus clairs. La consommation régulière de miel semble apporter une protection objective contre certains cancers (source: NCCAM, société Canadienne du Cancer). Cette protection serait attribuable au pouvoir antioxydant du miel, donc à sa teneur en flavonoïdes.
L’INTERET DES DIFFERENTS MIELS
Dans la pharmacopée traditionnelle chaque miel a des vertus spécifiques. (Source: Dr Hakim Le Miel, Dr Donadieu la pharmacie naturelle, Dr Becker l’Apithérapie)
Chaque miel a des vertus spécifiques, suivant l’origine des fleurs butinées.
- Le miel d’oranger est calmant.
- Le miel de tilleul de goût mentholé est sédatif (favorise le sommeil).
- Le miel de lavande est un excellent antiseptique pour les bronches et les poumons.
- Le miel de bruyère est diurétique, antalgique, améliore le prostatisme.
- Le miel d’eucalyptus calme la toux et soulage les voies urinaires.
- Le miel de pin et sapin sont des classiques dans les affections hivernales des bronches.
- Le miel de trèfle est un stimulant cardiaque.
- Le miel d’acacia est recommandé la prévention ou le traitement de troubles ou d’ulcères gastriques.
MIEL ET PROPOLIS
Un effet synergique existe lorsque le miel est pris en association avec de la propolis. Les résultats objectifs sur les symptômes douloureux, des aphtes buccaux par exemple, sont bien supérieurs aux pastilles de tout type.
MIEL ET HUILES ESSENTIELLES
L’aromel, un mélange miel – essence ou huiles essentielles de plantes est une association thérapeutique remarquable utilisée en médecine naturelle.
LES LIMITES DE L’USAGE DU MIEL
Son usage alimentaire est déconseillé en cas de pathologies graves reconnues chez les diabétiques mal équilibrés, ayant des complications vasculaires sévères, angor instable, une artérite très évolutive. Sont aussi concernés les porteurs de lithiase urinaire oxalique, ceux ayant une hypothyroïdie non traitée, ou ceux atteints de maladies endocriniennes mal équilibrées, les porteurs d’hyperlipémies associant des anomalies métaboliques et lipidiques sévères dont une hypertriglycéridémie importante. Dans tous ces cas, un avis médical est absolument indispensable avant toute consommation régulière de miel.

La propolis
«Substance résineuse collectée par les abeilles ouvrières sur les bourgeons des arbres pour colmater et aseptiser la ruche.»
Cette définition ne rend pas compte de la complexité de la composition de la propolis, de la variété de ses origines, de son intérêt pour la santé humaine et animale!
Intérêt de la propolis pour l’abeille
La colonie pour survivre a besoin de lutter contre toutes formes d’agression pathogène pouvant porter atteinte à son existence (bactéries, parasites, virus, mais également insectes voire petits rongeurs). Les arbres pour protéger le bourgeon (système immature sans défense) l’enduit d’une couche résineuse qui va le défendre contre la plupart des attaques bactériennes, mycosiques, virales, associé à un effet répulsif envers certains insectes prédateurs. La ruche va utiliser ces résines complexes pour se protéger.
Les abeilles récoltent la propolis quand la température est voisine de 18-20°C. Les ouvrières la modifient en la malaxant avec leurs pièces buccales tout en y incorporant leurs secrétions pharyngiennes. Elles calfeutrent systématiquement la ruche en colmatant tous les trous assurant son étanchéité concomitamment avec une excellente asepsie. Elles font de même avec tout objet ou intrus immobile se trouvant dans la ruche.
L’ouverture qui se trouve à l’entrée de la ruche, est constamment ajustée et remodelée à l’aide de propolis afin d’adapter ses dimensions et son orientation en fonction des conditions climatiques. Ce passage constitue par la même occasion une sorte de chambre de stérilisation à l’entrée de la ruche, d’où le nom propolis qui signifie, en grec «devant» (pro) la «cité» (polis).
Origine botanique
Il existe de nombreuses sortes de propolis qui sont fonction de la zone géographique où se trouve la ruche, des végétaux et des arbres présents. Elles varient selon la disponibilité des végétaux pendant les saisons et de l’espèce d’abeille. Ceci explique que l’on trouve des propolis de couleur jaune ambre allant jusqu’au brun foncé en passant par des variétés qualifiées de vertes ou rouges. L’abeille va chercher la propolis dans son écosystème et c’est de cet écosystème que va dépendre la qualité de la propolis. En effet, à défaut des plantes nécessaires à l’élaboration de la propolis, l’abeille utilisera des matériaux de substitutions plus ou moins nocifs pour elles et pour la santé humaine (bitume, vernis, huiles minérales, etc.).
Les propolis les plus fréquentes sont la propolis européenne issue majoritairement des peupliers et du marronnier. La propolis verte du Brésil provient de Baccharis dracunculifolia, la propolis rouge provenant de Dalbergia. A coté de cela, vous trouverez toutes sortes de propolis, résultant d’un assemblage complexe de résines de végétaux plus ou moins bien identifiés présents sur l’écosystème de la ruche
Méthode de récolte
Cette substance constitue habituellement un sous -produit pour l’apiculteur qui se voit dans l’obligation de l’enlever pour faciliter son travail quotidien.
La technique la plus fréquente pour récolter la propolis vient du raclage des cadres pour éliminer cette substance collante. Il est souvent très difficile de dater l’âge de cette propolis généralement de couleur foncée et de définir si elle contient ou non des résidus inappropriés (goudrons, produits de traitements de la ruche, autres contaminants …)
La deuxième technique consiste à utiliser des grilles alimentaires que l’on dépose sur le dessus des cadres à un moment de la saison et que l’on retire quelques semaines plus tard. Durant cette période, on est certain que l’apiculteur n’a pas traité ses ruches et donc que cette propolis est dépourvue de tous contaminants (Elle ne date que de quelques semaines tout au plus ce qui se traduit par une couleur beaucoup plus claire)
Composition biochimique
La propolis est une substance naturelle modifiée par l’abeille, les facteurs qui vont influencer sa composition sont donc nombreux. Parmi ceux-ci, on citera l’origine botanique de la propolis, l’âge du végétal sur lequel a été récolté la propolis et l’espèce de l’abeille. De ce fait, la composition de la propolis peut être très différente d’une région à une autre et d’une saison à l’autre pour un même lieu de récolte. En règle générale, la propolis est constituée de 50 à 55% de résines et baumes, de 30% de cire et acides gras, de 10% d’huile essentielles, de 5% de pollen et de 5% de substances organiques et minérales. Parmi ces substances organiques, on trouve beaucoup de flavonoïdes et autres composés phénoliques, des minéraux et des vitamines. Grace à l’action de l’abeille et la présence de pollen, la propolis contient également quelques sucres, des enzymes et des acides aminés.
L’analyse de la fraction polyphénolique, permet de constituer une empreinte spécifique à chaque type de propolis permettant ainsi d’identifier son origine botanique.
Les vertus thérapeutiques de la propolis
Hippocrate, père de la médecine en 400 avant JC, préconise l’usage de la propolis dans le traitement
Du fait de son large spectre d’activités biologiques, la propolis est très utilisée en médecine traditionnelle dans différentes parties du monde. Actuellement, la propolis est utilisée comme médication alternative dans la prévention de certaines pathologies. La propolis, selon ses origines botaniques diverses a des activités thérapeutiques dues à la présence de nombreux principes actifs appartenant à la famille des flavonoïdes. Elle fait l’objet de nombreuses recherches scientifiques.
Les activités documentées
«Substance résineuse collectée par les abeilles ouvrières sur les bourgeons des arbres pour colmater et aseptiser la ruche.»
Cette définition ne rend pas compte de la complexité de la composition de la propolis, de la variété de ses origines, de son intérêt pour la santé humaine et animale!
Intérêt de la propolis pour l’abeille
La colonie pour survivre a besoin de lutter contre toutes formes d’agression pathogène pouvant porter atteinte à son existence (bactéries, parasites, virus, mais également insectes voire petits rongeurs). Les arbres pour protéger le bourgeon (système immature sans défense) l’enduit d’une couche résineuse qui va le défendre contre la plupart des attaques bactériennes, mycosiques, virales, associé à un effet répulsif envers certains insectes prédateurs. La ruche va utiliser ces résines complexes pour se protéger.
Les abeilles récoltent la propolis quand la température est voisine de 18-20°C. Les ouvrières la modifient en la malaxant avec leurs pièces buccales tout en y incorporant leurs secrétions pharyngiennes. Elles calfeutrent systématiquement la ruche en colmatant tous les trous assurant son étanchéité concomitamment avec une excellente asepsie. Elles font de même avec tout objet ou intrus immobile se trouvant dans la ruche.
L’ouverture qui se trouve à l’entrée de la ruche, est constamment ajustée et remodelée à l’aide de propolis afin d’adapter ses dimensions et son orientation en fonction des conditions climatiques. Ce passage constitue par la même occasion une sorte de chambre de stérilisation à l’entrée de la ruche, d’où le nom propolis qui signifie, en grec «devant» (pro) la «cité» (polis).
Origine botanique
Il existe de nombreuses sortes de propolis qui sont fonction de la zone géographique où se trouve la ruche, des végétaux et des arbres présents. Elles varient selon la disponibilité des végétaux pendant les saisons et de l’espèce d’abeille. Ceci explique que l’on trouve des propolis de couleur jaune ambre allant jusqu’au brun foncé en passant par des variétés qualifiées de vertes ou rouges. L’abeille va chercher la propolis dans son écosystème et c’est de cet écosystème que va dépendre la qualité de la propolis. En effet, à défaut des plantes nécessaires à l’élaboration de la propolis, l’abeille utilisera des matériaux de substitutions plus ou moins nocifs pour elles et pour la santé humaine (bitume, vernis, huiles minérales, etc.).
Les propolis les plus fréquentes sont la propolis européenne issue majoritairement des peupliers et du marronnier. La propolis verte du Brésil provient de Baccharis dracunculifolia, la propolis rouge provenant de Dalbergia. A coté de cela, vous trouverez toutes sortes de propolis, résultant d’un assemblage complexe de résines de végétaux plus ou moins bien identifiés présents sur l’écosystème de la ruche
Méthode de récolte
Cette substance constitue habituellement un sous -produit pour l’apiculteur qui se voit dans l’obligation de l’enlever pour faciliter son travail quotidien.
La technique la plus fréquente pour récolter la propolis vient du raclage des cadres pour éliminer cette substance collante. Il est souvent très difficile de dater l’âge de cette propolis généralement de couleur foncée et de définir si elle contient ou non des résidus inappropriés (goudrons, produits de traitements de la ruche, autres contaminants …)
La deuxième technique consiste à utiliser des grilles alimentaires que l’on dépose sur le dessus des cadres à un moment de la saison et que l’on retire quelques semaines plus tard. Durant cette période, on est certain que l’apiculteur n’a pas traité ses ruches et donc que cette propolis est dépourvue de tous contaminants (Elle ne date que de quelques semaines tout au plus ce qui se traduit par une couleur beaucoup plus claire)
Composition biochimique
La propolis est une substance naturelle modifiée par l’abeille, les facteurs qui vont influencer sa composition sont donc nombreux. Parmi ceux-ci, on citera l’origine botanique de la propolis, l’âge du végétal sur lequel a été récolté la propolis et l’espèce de l’abeille. De ce fait, la composition de la propolis peut être très différente d’une région à une autre et d’une saison à l’autre pour un même lieu de récolte. En règle générale, la propolis est constituée de 50 à 55% de résines et baumes, de 30% de cire et acides gras, de 10% d’huile essentielles, de 5% de pollen et de 5% de substances organiques et minérales. Parmi ces substances organiques, on trouve beaucoup de flavonoïdes et autres composés phénoliques, des minéraux et des vitamines. Grace à l’action de l’abeille et la présence de pollen, la propolis contient également quelques sucres, des enzymes et des acides aminés.
L’analyse de la fraction polyphénolique, permet de constituer une empreinte spécifique à chaque type de propolis permettant ainsi d’identifier son origine botanique.
Les vertus thérapeutiques de la propolis
Hippocrate, père de la médecine en 400 avant JC, préconise l’usage de la propolis dans le traitement
Du fait de son large spectre d’activités biologiques, la propolis est très utilisée en médecine traditionnelle dans différentes parties du monde. Actuellement, la propolis est utilisée comme médication alternative dans la prévention de certaines pathologies. La propolis, selon ses origines botaniques diverses a des activités thérapeutiques dues à la présence de nombreux principes actifs appartenant à la famille des flavonoïdes. Elle fait l’objet de nombreuses recherches scientifiques.
Les activités documentées
- Activité antioxydante avec la présence des nombreux polyphénols.
- Activité antibactérienne contre la plupart des germes pathogènes infectant les sphères oto-rhino-pharyngée, gastro-intestinale, uro-génitale, cutanée et buccale.
- Activité antifongique contre les champignons appartenant au genre Candida et certaines levures.
- Activité antivirale contre virus de la grippe, de l’herpès. Certaines propolis sont une piste intéressante comme agent de traitement complémentaire aux thérapies antivirales de l’infection par virus VIH et de certaines affections parasitaires tropicales.
- Activité anti-inflammatoire avec une action d’inhibition sur les enzymes de l’inflammation
- Activité sur le système immunitaire
- Activité anticancéreuse potentielle très intéressante

La gelée royale
C’est une substance gélatineuse, blanc jaune pâle, acide, à peine sucrée, sécrétée entre le cinquième et le quatorzième jour de leur existence par les glandes hypo pharyngiennes et mandibulaires céphaliques des jeunes abeilles nourricières. La gelée royale sert à l’alimentation de toutes les larves au premier stade de leur développement (1 au 3° j) et jusqu’au 5°j pour les larves destinées à être reine.
La gelée royale constitue le régime alimentaire exclusif des reines durant toute leur existence. La production de GR est conditionnée par la présence de pollens, sous forme de pain d’abeille.
Composition de la gelée royale fraîche
Usage médical
Quelques d’études scientifiques sérieuses, valident les effets de la gelée royale sur la santé humaine.
Activités confirmées : vasodilatatrice et hypotensive; anti-cholestérolémique, anti-cancérigène, action anti-virale, anti-oestrogénique chez les femmes ménopausées.
Est utilisé par les chanteurs en association avec la propolis pour détendre les cordes vocales.
Chez le sujet sain en préventif : 2 à 3 cures annuelles de six semaines à raison de 600 mg /j.
Contre-indication de la gelée royale
Les personnes allergiques au miel, aux plantes composées, aux pollens, au venin, ou ayant de l’asthme ou des eczémas devront être prudentes et demander un avis médical. Il est déconseillé aux personnes atteintes d’un cancer hormono-dépendant ou sujet à ce type de risque.
Ne pas se laisser abuser
C’est une substance gélatineuse, blanc jaune pâle, acide, à peine sucrée, sécrétée entre le cinquième et le quatorzième jour de leur existence par les glandes hypo pharyngiennes et mandibulaires céphaliques des jeunes abeilles nourricières. La gelée royale sert à l’alimentation de toutes les larves au premier stade de leur développement (1 au 3° j) et jusqu’au 5°j pour les larves destinées à être reine.
La gelée royale constitue le régime alimentaire exclusif des reines durant toute leur existence. La production de GR est conditionnée par la présence de pollens, sous forme de pain d’abeille.
Composition de la gelée royale fraîche
- Odeur caractéristique rappelant un peu celle du phénol
- pH compris entre 3,7 à 3,9 ; densité=1,1
- 50 % à 65 % d’eau avec des grains de pollen
- Glucides (15%) surtout fructose et du glucose, à un degré moindre maltose, saccharose, traces de tréhalose, erlose, etc.
- Protides (13 à 17%) : Acides amines (arginine, acide aspartique, acide glutamique, cystine, glycine, histidine, isoleucine, leucine, méthionine, phénylalanine, proline, sérine, taurine, thréonine, tryptophane, valine, tyrosine), protéines
- Des acides gras (de 3 % à 6 %) (10-2 HDA etc.)
- Des minéraux (1,5 %) et oligo-éléments minéraux
- De l’acétylcholine (0,5 à 1%)
- Récolte annuelle possible de 300 à 800 g de GR par ruche, production française inférieure à 2 Tonnes
- Production mondiale : Plusieurs milliers de Tonnes (Chine etc) mais attention à la fraude et à la falsification très importante de gelée royale et à sa qualité biologique.
- Récoltée par des apiculteurs spécialisés :
- Ruche est rendue orpheline en lui enlevant la reine
- Ébauches de cellules royales où l’apiculteur met des larves d’ouvrières âgées de 12 à 36 heures.
- Au 3° jour, la gelée royale est prélevée par aspiration cellule par cellule royale.
- Dès le prélèvement selon des règles d’asepsie, la gelée royale est mise en flacons de verre hermétiquement fermés par un bouchon en plastique, entreposés au froid (entre 2°C et 5°C) à l’abri de la lumière, au sec.
- Conservation par congélation très utilisée.
- Présentation sous forme lyophilisée : comprimés, gélules poudre, etc.
- Gelée royale fraîche ou congelée : pots de 10 g à 50 g
Usage médical
Quelques d’études scientifiques sérieuses, valident les effets de la gelée royale sur la santé humaine.
Activités confirmées : vasodilatatrice et hypotensive; anti-cholestérolémique, anti-cancérigène, action anti-virale, anti-oestrogénique chez les femmes ménopausées.
Est utilisé par les chanteurs en association avec la propolis pour détendre les cordes vocales.
Chez le sujet sain en préventif : 2 à 3 cures annuelles de six semaines à raison de 600 mg /j.
Contre-indication de la gelée royale
Les personnes allergiques au miel, aux plantes composées, aux pollens, au venin, ou ayant de l’asthme ou des eczémas devront être prudentes et demander un avis médical. Il est déconseillé aux personnes atteintes d’un cancer hormono-dépendant ou sujet à ce type de risque.
Ne pas se laisser abuser
- Fraudes à la qualité, à la dénomination, à l’origine.
- Préférer des origines labellisées.(groupement des producteurs de gelée royale : GPGR )
- La Food and Drug Administration américaine mais aussi les fraudes en France rappellent régulièrement à l’ordre les fabricants et les distributeurs de gelée royale, pour interdire les allégations non fondées, toutes les affirmations fallacieuses au sujet des « vertus » imaginaires la gelée royale : régime perte de poids, effets anti-vieillissement humains, cures d’affections rénales, rhumatologiques, etc. effet antibiotique, réduction des temps de consolidations fracturaires, etc.